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Le film Dune de Denis Villeneuve et la sophrologie



" Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. "


N 'est-ce pas là la philosophie de la sophrologie ? Maîtriser son corps et son mental afin de dépasser la douleur, le stress, la peur. Prendre de la hauteur. Tisser ses pensées afin de donner les couleurs que l'on souhaite à son monde pour enfin naitre, et être pleinement.

Comme quand Paul Atréides fait le test de la souffrance avec la Révérende mère.

Dans le livre originale de Frank Herbert, la douleur de Paul est décrite : " Il ressentit d’abord une sensation de froid lorsque la noirceur se referma autour de sa main, puis du métal luisant contre ses doigts et un picotement comme si sa main dormait… Le picotement devint une démangeaison… La démangeaison devint la moindre brûlure… Il montait lentement, chaleur sur chaleur sur chaleur… La brûlure ! Il pensa qu’il pouvait sentir la peau se recroqueviller sur cette main agonisante, la chair craquant et tombant jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des os carbonisés."

Denis Villeneuve fait un clin d'oeil à cette description en nous montrant les visions de Paul : un main carbonisée dans le désert. Paul prend le contrôle, il finit par maîtriser ses ressentis, ses pensées : il pense à la main douce et blanche de Chani, ramassant le sable fin et les paillettes d'épices. Une belle sophro substitution sensorielle comme dirait un sophrologue ! On remplace la douleur par une pensée positive, un image agréable, une sensation plaisante. Celle-ci y prend toute la place, inonde, étouffe et remplace notre souffrance. Cette sophronisation permet de prendre conscience de sa capacité à contrôler ses sensations.


Paul en quittant Atréide, fait un dernier tour sur ses terres, regarde la mer, touche et cueille les herbes-fleurs de sa planète, met sa main dans l 'eau fraiche ( encore une fois la main ! ). La famille emporte les objets du grand-père aimé. Les objets ressources. Les lieux ressources. Tout ce dont on a besoin pour maîtriser son mental en sophrologie.


Puis-je terminerais par le rythme de ce film aussi doux que le silence en sophrologie, et que le rythme du terpnos logos du sophrologue. Cela laisse place à l'apaisement total, au relâchement.

Regardez Dune et faites comme Paul: de la sophrologie !






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